vers choisey la rivière a changé d’avis plusieurs fois, on devine les coudes et les boucles de l’ancien lit du doubs, qui se recroisent et se retrouvent, puis l’eau qui porte un autre nom s’y jette, son petit bras et puis la loue toute entière, l’eau pâle et sablonneuse maintenant, le doubs s’étale confus, il sent venir la fin, morte de la croze, morte du petit vert, morte de la bande, il créé des îles, il fait de la calligraphie, des découpages, île de pic à poc (si !), île du château, pont de champdivers, les parcelles sont d’un vert délavé, ça y est, c’est l’hiver sur google maps, le doubs est un pinceau plein de sable, étalé, pas beaucoup plus gros que la saône, vu d’ici,
— les rivières n’existent pas